Votre traitement
Monitoring du cycle
Le monitoring du cycle consiste à observer le déroulement de votre cycle menstruel pour maximiser les chances de conception.
Le monitoring commence généralement au début du cycle et peut durer jusqu’à l’ovulation. Les rendez-vous pour analyses (prises de sang et échographies) sont fréquents, souvent tous les 2 à 3 jours, pour un suivi précis.
Il inclut :
- Prises de sang pour mesurer les hormones clés, et échographies vaginales pour observer la taille des follicules et l’état de l’endomètre.
- Déclenchement de l’ovulation au moment idéal grâce à une injection d’hormone.
Si vous avez des cycles irréguliers, une stimulation par comprimés ou par injections peut être nécessaire. Elle vise à favoriser la maturation d’un seul follicule pour augmenter les chances de conception tout en réduisant les risques de grossesses multiples.
En Belgique, 6 cycles de stimulation par injections sont remboursés au cours d’une vie et ce, avant l’âge de 43 ans.
Ce type de traitement peut être associé à des rapports programmés ou à des inséminations intra-utérines (IIU).
Insémination intra-utérine
L'insémination intra-utérine (IIU) est une technique de procréation médicalement assistée (PMA) souvent utilisée comme première étape dans le traitement de l'infertilité, notamment en cas d'infertilité masculine modérée.
Cette technique est simple : les spermatozoïdes, préalablement préparés en laboratoire pour sélectionner les plus mobiles, sont introduits dans l'utérus à l'aide d'un cathéter fin et souple au moment de l'ovulation.
Un suivi du cycle est réalisé afin d’effectuer l’IIU au meilleur moment. Une stimulation hormonale des ovaires y est parfois associée.
Le sperme est généralement recueilli par masturbation après une période d'abstinence ou issu de paillettes de donneur.
Cette intervention se déroule en position gynécologique et ne dure que quelques minutes et ne nécessite ni hospitalisation ni anesthésie.
Indications
L'IIU est indiquée pour les couples dont la femme a des trompes perméables et peut être utilisée en cas d'infertilité féminine légère ou masculine modérée.
L’IIU est également indiquée dans bien d’autres situations cf DON DE SPERME.
Législation
En Belgique, 6 inséminations intra-utérines sont remboursées au cours d’une vie et ce, avant l’âge de 43 ans.
Suivi et Résultats
Après l'insémination, une prise de sang réalisée 15j plus tard permet de vérifier si la grossesse a débuté. En cas de résultat positif, une échographie est programmée pour confirmer la grossesse intra-utérine et surveiller son évolution.
Fertilisation In Vitro (FIV) et Injection Intracytoplasmatique d’un Spermatozoïde (ICSI)
Avant d’entreprendre une FIV (Fécondation In Vitro) ou une FIV- ICSI (injection intra-cytoplasmique), un bilan médical complet est réalisé pour évaluer votre situation et déterminer la méthode la plus adaptée. Chaque étape est accompagnée d’un suivi attentif pour maximiser les chances de succès tout en répondant à vos besoins et questions.
La FIV est une technique de PMA où les spermatozoïdes sont placés autour de l’ovocyte pour une fécondation spontanée comme cela se produit naturellement dans les trompes de Fallope.
La FIV - ICSI (Fécondation In Vitro avec Injection Intracytoplasmique de Spermatozoïde) est une variante de la FIV classique, dans laquelle un spermatozoïde unique est directement injecté dans l'ovocyte mûr à l’aide d’un microscope et d’une fine micropipette . Cette méthode est particulièrement efficace lorsque le nombre ou la qualité des spermatozoïdes est insuffisant pour permettre une fécondation naturelle ou une FIV classique.
Étapes de la FIV ICSI
Stimulation ovarienne
Un traitement hormonal (par injections) va vous être donner afin de stimuler les ovaires à produire plusieurs ovocytes matures. Cette étape permet d’optimiser les chances de succès en augmentant le nombre d’ovocytes disponibles. L’évolution des follicules est suivie par échographies et analyses hormonales (prises de sang) régulières (tous les 2-3 jours).
Ponction ovocytaire
Les ovocytes sont prélevés sous sédation (anesthésie légère en présence de l’anesthésiste) à l’aide d’une fine aiguille guidée par échographie. Cette intervention, dure généralement une petite demi-heure.
FIV- ICSI
Les spermatozoïdes du conjoint ou d’un donneur sont préparés en laboratoire pour être ensuite mis en contact direct avec les ovocytes dans une boîte de culture (FIV) ou ils peuvent être sélectionnés pour réaliser l’ICSI.
Culture embryonnaire
Les ovocytes fécondés en laboratoire commencent à se diviser et à se développer rapidement au cours des premiers jours. Pendant cette période, les embryons sont soigneusement surveillés afin de suivre leur évolution. Cette observation permet de sélectionner les embryons les plus viables, optimisant ainsi les chances de succès de la grossesse.
Transfert embryonnaire
Un ou plusieurs embryons sont introduits dans l’utérus de la femme à l’aide d’un cathéter fin et souple. Cette procédure, rapide et indolore, ne nécessite pas d’anesthésie.
Test de grossesse
Environ dix jours après le transfert embryonnaire, un test sanguin est effectué pour confirmer la grossesse.
Législation
En Belgique, 6 tentatives de FIV ou FIV-ICSI sont remboursées au cours d’une vie et ce, avant l’âge de 43 ans.
Télécharger la brochure sur la FIV aux Cliniques universitaires Saint-Luc
Diagnostic pré-implantatoire (DPI)
Le diagnostic préimplantatoire (DPI) est une technique médicale proposée aux couples ayant une forte probabilité de transmettre à leur enfant une maladie génétique. Cette procédure permet de détecter des anomalies génétiques ou chromosomiques pourles embryons conçus par fécondation in vitro (FIV- ICSI) avant leur implantation dans l'utérus.
Le DPI consiste en une biopsie embryonnaire, réalisée à quelques jours de développement de l'embryon. Une ou deux cellules sont prélevées pour être analysées génétiquement. Seuls les embryons indemnes de la maladie recherchée sont ensuite transférés dans l'utérus de la femme.
Cette technique offre une alternative au diagnostic anténatal (DAN), qui est réalisé, lui, après le début de la grossesse et peut nécessiter une interruption médicale de grossesse (IMG) en cas de détection d'une anomalie génétique. Le DPI permet ainsi d'éviter cette épreuve en sélectionnant les embryons sains avant l'implantation.
Le processus de DPI est long et complexe, nécessitant plusieurs étapes de préparation et d'analyse. Il implique une collaboration étroite entre spécialistes en génétique et en médecine de la reproduction.
Le processus de DPI :
- Consultation génétique et mise au point
- Etapes d’une FIV ICSI
- Congélation des embryons après biopsie
- Décongélation et transfert des embryons sains suite aux résultats génétiques du DPI
La mise au point génétique du DPI est prise en charge par la mutuelle mais malheureusement pas la technique du DPI en lui-même.
Don de sperme
Qui peut en bénéficier ?
- Couple avec infertilité masculine liée à une qualité ou quantité insuffisante de spermatozoïdes.
- Couple dont l'homme est porteur d'une maladie génétique grave qui pourrait être transmise à l'enfant en cas d'utilisation de ses propres spermatozoïdes.
- Couples de femmes ou femme seule.
Origine des gamètes :
Les Cliniques universitaires Saint-Luc utilisent du sperme de donneurs anonymes fourni par l’European Sperm Bank (Danemark), qui répond aux normes européennes (EU Directives) et à la loi belge.
Modalités pratiques :
Lors de la consultation, le couple définit des critères morphologiques pour le donneur, validés avec le médecin.
Le sperme peut être utilisé pour des inséminations intra-utérines ou des fécondations in vitro, selon l’histoire médicale de la receveuse.
Les paillettes de sperme de donneur ne sont pas prises en charge par la mutuelle.
Ce processus est encadré pour garantir un traitement sécurisé et adapté aux besoins des patients.
Don d’ovocytes
Le don d'ovocytes est un acte altruiste qui permet à des femmes ou des couples ne pouvant pas avoir d'enfant avec leurs propres ovocytes de réaliser leur rêve de parentalité.
Qui peut donner ses ovocytes ?
En Belgique, toute femme en bonne santé, âgée de 18 à 43 ans, peut en théorie donner ses ovocytes, qu'elle ait eu des enfants ou non, qu'elle soit seule ou en couple. Le don est gratuit et réalisé dans un établissement hospitalier autorisé.
Chaque centre a en réalité, ses critères d’acceptation, basés sur les chances réelles de succès pour le couple receveur.
Les étapes du don d'ovocytes
Premier rendez-vous au centre de don :
La donneuse potentielle rencontre l'équipe médicale pour discuter de sa motivation et des conditions du don.
Un bilan médical est réalisé.
Un entretien psychologique avec un membre de l’équipe est également demandé.
Traitement de stimulation ovarienne :
Lorsque la donneuse est acceptée, celle-ci suit un traitement de stimulation hormonale quotidien pour stimuler ses ovaires et permettre la maturation de plusieurs ovocytes. Ce traitement est surveillé par des prises de sang et des échographies (cfr FIV).
Prélèvement des ovocytes :
Le prélèvement se fait à l'hôpital, sous échographie par voie vaginale, avec une sédation simple. La donneuse peut sortir de l'hôpital en fin de matinée ou en début d'après-midi, accompagnée.
A qui s’adresse le don d’ovocyte ?
- La femme avec une insuffisance ovarienne.
- Après plusieurs tentatives infructueuses de FIV, marquées par une mauvaise réponse à la stimulation ovarienne ou par une mauvaise qualité ovocytaire.
- La femme porteuse d’une anomalie génétique grave qui pourrait être transmise à l’enfant en cas d’utilisation de ses propres ovocytes.
Les étapes du don sont strictement encadrées pour garantir la sécurité et le bien-être des donneuses et des receveurs.
Cependant, il existe une pénurie de donneuses, ce qui entraîne des délais d'attente importants pour les couples en attente de ce don.
Social freezing (congélation des ovocytes)
Le social freezing, ou PPD (projet parental différé), consiste à prélever, congeler et stocker les ovocytes en dehors d’une nécessité médicale. Cette technique permet aux femmes de préserver leur fertilité pour une utilisation ultérieure, afin de pallier la diminution naturelle de la fertilité liée à l'âge et de postposer le projet de maternité à un moment plus propice.
Il est particulièrement recommandé avant 35 ans, mais reste possible au-delà selon la réserve ovarienne jusqu’à l’âge de 38 ans dans notre centre.
Le Processus du Social Freezing
- Bilan de fertilité : Un premier examen médical permet d'évaluer la réserve ovarienne.
- Stimulation ovarienne : Pendant une dizaine de jours, un traitement hormonal favorise la maturation de plusieurs ovocytes.
- Ponction des ovocytes : Sous sédation, les ovocytes sont prélevés et immédiatement congelés grâce à la vitrification, une méthode garantissant un taux élevé de survie des ovocytes (cf FIV).
- Stockage sécurisé : Les ovocytes sont conservés dans des conditions optimales jusqu'à leur éventuelle utilisation.
En cas de difficultés à concevoir plus tard, les ovocytes préservés peuvent être utilisés dans le cadre d'une procréation médicalement assistée (PMA).
Il n’existe actuellement pas de remboursement de mutuelle prévu dans ce cadre. Les frais de laboratoire de PMA, les médicaments de la stimulation ainsi que la conservation des ovocytes restent à la charge de la patiente.
Prise en charge de l'azoospermie
L'azoospermie est une condition médicale caractérisée par l'absence totale de spermatozoïdes dans l'éjaculat. Un examen approfondi du sperme (après lavage et centrifugation) permet de détecter des spermatozoïdes à très faible concentration, évitant parfois une intervention chirurgicale.
Types d’azoospermie
Obstructive
Les spermatozoïdes sont produits normalement par les testicules, mais une obstruction dans les voies génitales empêche leur passage.
Causes possibles : malformations congénitales, infections, vasectomie ou traumatismes.
Traitement : Récupération des spermatozoïdes via une technique peu invasive: la PESA (percutaneous sperm aspiration).
Non obstructive
Il y a un problème au niveau de la production de spermatozoïdes dans les testicules.
Causes possibles : troubles hormonaux, anomalies génétiques, exposition à des toxines ou des traitements médicaux (chimiothérapie, radiothérapie).
Traitement : Spermatozoïdes recherchés par biopsie testiculaire TESE et microTESE (par microscope), sous anesthésie générale.
Sous certaines conditions (hypogonadisme hypogonadotrope), une spermatogenèse peut être rétablie par injections hormonales régulières, mais cela peut prendre plusieurs mois.
- Les spermatozoïdes récupérés lors d’une intervention chirurgicale peuvent être congelés et utilisés ensuite pour une fécondation in vitro avec injection intracytoplasmique (ICSI).
Biopsie testiculaire
La biopsie testiculaire, également appelée TESE (Testicular Sperm Extraction) ou microTESE (par microscope), est une intervention chirurgicale qui permet de récupérer des spermatozoïdes directement depuis le tissu testiculaire. Via une petite incision (2 à 3 cm) dans le scrotum, plusieurs prélèvements sont réalisés dans un ou les deux testicules.
Micro-TESE
Technique avancée utilisant un microscope chirurgical pour repérer les tubes séminifères de grand diamètre (plus aptes à contenir des spermatozoïdes), qui sont ensuite prélevés. Cela permet une analyse plus ciblée pour améliorer les chances de trouver des spermatozoïdes.L'azoospermie est une condition médicale caractérisée par l'absence totale de spermatozoïdes dans l'éjaculat. Un examen approfondi du sperme (après lavage et centrifugation) permet de détecter des spermatozoïdes à très faible concentration, évitant parfois une intervention chirurgicale.
Bilan de réceptivité endométriale
Le bilan de réceptivité endométriale est une avancée significative dans le domaine de la procréation médicalement assistée (PMA). Ce bilan vise à évaluer la capacité de l'endomètre à accueillir un embryon, un facteur crucial pour le succès de l'implantation embryonnaire.
Objectifs du bilan de réceptivité endométriale (MATRICELAB)
Diagnostic des Échecs d'Implantation :
Il est particulièrement utile pour les patientes ayant des antécédents d'échecs d'implantation ou de fausses couches à répétition. En identifiant les anomalies immunitaires ou inflammatoires de l'endomètre, il permet de proposer des traitements personnalisés.
Procédure du bilan
- Suivi du cycle avec ou sans stimulation
Biopsie de l'endomètre :
Le gynécologue effectue en consultation, à un moment bien précis du cycle, une petite biopsie de l'endomètre. L'échantillon est ensuite envoyé par vos bons soins au laboratoire initial pour analyse complète.
Analyse des biomarqueurs :
L'échantillon est analysé pour détecter des biomarqueurs immunitaires spécifiques qui jouent un rôle clé dans la réceptivité endométriale. Le coût du bilan n’est pas pris en charge par la mutuelle.
Établissement du profil immunitaire :
Les résultats permettent d'établir un profil immunitaire de la réceptivité utérine, guidant ainsi la stratégie thérapeutique personnalisée qui sera expliquée en consultation.
Avantages et Impact
Amélioration des taux de réussite
Les études cliniques montrent que la correction des anomalies des régulations immunitaires de l'endomètre peut augmenter les taux de naissances vivantes.
Réduction du temps de traitement
En ciblant précisément les anomalies de la réceptivité utérine, le bilan permet de réduire le nombre de cycles de PMA nécessaires pour obtenir une grossesse.
Chirurgie de la fertilité
Des anomalies bénignes de l'appareil génital féminin (utérus, trompes, col,..) ou des pathologies extérieures à ce dernier mais influençant son fonctionnement peuvent être à l'origine de problèmes d'infertilité. Dans certains cas, une chirurgie permettra de résoudre/améliorer cette anomalie et par là même restaurer une fertilité pour le couple.
Les pathologies les plus fréquentes et leur traitement sont :
- les pathologie des trompes utérines de Fallope
- les pathologie de la cavité utérine
- les fibromes utérins
- l'endométriose
Les pathologie des trompes utérines de Fallope
Les trompes utérines de Fallope sont des "tunnels" qui relient la cavité de l'utérus à l'ovaire et qui permettent la rencontre du spermatozoïde et de l'ovocyte.
Dans certaines situations (endométriose, adhérences dues à des chirurgies antérieures... ou suite à des infections notamment liées au Chlamydia...), les trompes utérines peuvent être bouchées ou abîmées, rendant alors la rencontre et la fécondation impossible. L'évaluation des trompes se fera par hyfosy (échographie endovaginale avec injection de liquide) ou par radiographie (hystérosalpingographie) qui permettra de confirmer leur perméabilité.
En cas d'occlusion importante une chirurgie par laparoscopie sera réalisée pour évaluation et traitement.
Les pathologies de la cavité utérine
La cavité de l'utérus est l’endroit où s'implantera l'embryon après son trajet dans la trompe de Fallope et où se développera la grossesse. Elle est recouverte de l'endomètre, qui s'épaissit tous les mois pour accueillir un potentiel embryon et qui s'éliminera à la fin du cycle s’ il n'y a pas de grossesse. Cela correspond aux règles.
Plusieurs pathologies peuvent spécifiquement endommager, déformer, altérer cette cavité et par là-même diminuer les chances de grossesse:
- les synéchies utérines
- les polypes endométriaux
- les fibromes sous-muqueux
Les pathologies intra-cavitaires sont prises en charge par hystéroscopie.
Les fibromes utérins
Les fibromes utérins sont des pathologies bénignes du muscle de l'utérus (le myomètre), pouvant se développer n'importe où sur l'utérus, et atteindre parfois une taille très importante.
La prise en charge est souvent chirurgicale en fonction de la taille et de la localisation.
L'endométriose
L’endométriose est une maladie gynécologique chronique inflammatoire qui touche 1 femme sur 10. C’est une maladie liée à la présence de tissus, semblables à l’endomètre, en dehors de la cavité utérine. Elle peut toucher différents organes.
Si la maladie peut être asymptomatique, elle peut aussi provoquer de violentes douleurs et altérer la qualité de vie des femmes. L’endométriose peut aussi être à l’origine de nombreux cas d’infertilité.
Pour les femmes atteintes d’endométriose et désireuses d’avoir un enfant, la chirurgie est souvent une solution. Dans certains cas, ce ne sera pas suffisant, et le couple pourra se tourner vers la procréation médicalement assistée (PMA).
Accompagnement par hypnose
Lors du parcours de PMA, vous pouvez être confronté à divers actes techniques allant de la prise de sang à la ponction d’ovocyte en passant par les échographies, la pose de perfusion, etc…
Notre équipe ressent la nécessité d’assurer une dimension humaine, dans ce parcours, déjà fortement médicalisé et hautement technique.
L’hypnose modifie les relations et abolit les distances entre vous et nous.
En quelques mots :
L’hypnose est un état de conscience modifié, physiologique et naturel. C’est lorsque vous êtes « quelque part » et que votre esprit est ailleurs (comme lorsque vous « êtes dans la lune »)
L’hypnopraticien va simplement vous aider à activer cette ressource qui est en vous an vous aidant à focaliser votre esprit sur quelque chose d’agréable (un lieu, un évènement, un souvenir,)
L’hypnose, en réduisant la sensation douloureuse mais aussi l’anxiété, vous apporte une sensation agréable dans un moment qui aurait pu vous sembler difficile.
Elle vous permet de vivre ces actes médicaux de façon plus sereine et réduit l’utilisation des produits anesthésiants.
L’hypnose est accessible à tous. Elle nécessite votre collaboration et vous permet de mobiliser vos ressources tout au long de votre cheminement en PMA.
L’équipe soignante a reçu une formation certifiée et respecte le guide de la bonne pratique de l’hypnose au sein des Cliniques Universitaires Saint-Luc.
Pour en savoir plus

Consultez également le site Hypnose Gynécologie - Cliniques Universitaires Saint-Luc
Découvrez le documentaire Ma voix t'accompagnera (payant)
N’hésitez pas à nous demander des informations.
Préservation de la fertilité (ONCOFERT)
Comment et pourquoi préserver la fertilité des enfants et des jeunes adultes?
Les traitements anticancéreux permettent de sauver de nombreuses vies (environ 80% des enfants seront guéris), mais ils ne sont pas dépourvus d’effets secondaires. Ainsi, la chimiothérapie et la radiothérapie sont dits « gonadotoxiques », car ils altèrent les gonades (c’est-à-dire les ovaires et les testicules) en même temps que les cellules cancéreuses et peuvent donc compromettre les chances des patient(e)s d’avoir des enfants un jour.
Ces traitements peuvent aussi être administrés pour des maladies non cancéreuses comme la drépanocytose, la thalassémie, des maladies immunologiques… . Le risque d’infertilité irréversible n’est cependant pas prévisible.
La cryopréservation des ovocytes ou des spermatozoïdes avant le traitement gonadotoxique
Après la puberté, il est possible de récupérer et congeler les ovules chez la femme ou les spermatozoïdes chez l’homme avant l’administration du traitement. Cependant, lorsque la chimiothérapie doit débuter urgemment, la femme n’a pas le temps de bénéficier d’un prélèvement d’ovules et un fragment de tissu ovarien peut être prélevé (technique identique pour la jeune fille avant la puberté).
Consultez notre brochure destinée aux adolescents qui explique la procédure de cryopréservation du sperme.
Avant la puberté, cette solution n’est cependant pas applicable.
La solution est de prélever et de cryopréserver un fragment de testicule ou d’ovaire avant le démarrage du traitement gonadotoxique.
Chez la fille
Les résultats en transplantation sont déjà excellents mais les chercheurs continuent à améliorer les techniques pour encore en augmenter le succès. Les techniques pour les patientes chez qui il existe un risque de contamination du tissu ovarien par des cellules cancéreuses sont en développement et nous espérons bientôt pouvoir leur proposer également une solution pour être enceinte. Il s’agit de l’ovaire artificiel.
Chez le garçon
Actuellement, les recherches dans ce domaine avancent vite et les conditions de transplantation et de culture permettant d’obtenir des spermatozoïdes in vitro devraient être réunies prochainement. Si la restauration de la fertilité à partir de tissu testiculaire immature (avant la puberté) est encore au stade expérimental, elle n’en apporte pas moins un espoir aux patients confrontés à un risque de stérilité future.
Où les prélèvements de cellules ou tissus reproducteurs sont-ils gardés aux Cliniques universitaires Saint-Luc ?
Les prélèvements de cellules ou tissus reproducteurs sont conservés à la Banque de cellules et de tissus reproducteurs des Cliniques universitaires Saint-Luc agréée par l’AFMPS.




