Transplantation rénale et pancréatique - Historique
Historique
Le programme de transplantation rénale a débuté à l'Université catholique de Louvain (UCL) le 3 juin 1963 . La première greffe fut réalisée par le Pr Alexandre, sous l'instigation du Pr Morelle. C'était la première fois au monde que des organes étaient prélevés sur une personne a coeur battant en état de mort cérébrale . Depuis, ce concept s'est progressivement imposé, a été implémenté dans de nombreuses lois; il est devenu le standard de tout prélèvement multiple d'organes, particulièrement en Belgique où une loi sur le don d'organes, basée sur le consentement implicite a été votée le 13 juin 1986.
Ainsi, au cours des années 2000, notre pays a encore augmenté le nombre de transplantation d'organes et de tissus. Ceci, en raison d'une augmentation du nombre de donneurs cadavériques, grâce à une collaboration étroite entre les hôpitaux universitaires et leurs partenaires, au sein de chaque réseau. En parallèle aux prélèvements d'organes sur cadavre à cœur battant se sont développés à l'UCL les techniques de prélèvement de reins sur donneur vivant par voie vidéo assistée et les prélèvements d'organes et de tissus sur cadavre à cœur arrêté (DCD = Donor after Circulatory Death).
C'est ainsi que le 18 décembre 2000, la 3000éme greffe de rein a été réalisée aux Cliniques universitaires Saint- Luc.
L'avènement de nouveaux médicaments immunosuppresseurs plus puissants diminuent le nombre de rejets post-transplants et nous permettent d'utiliser des reins avec des compatibilités tissulaires moindres. Le recours aux prélèvements sur cadavre à cœur arrêté permet également d'élargir le nombre de donneurs et d'offrir aux patients de nombreuses possibilités de traitement. Pour la première fois en Belgique une transplantation pancréatique vascularisée a été réalisée aux Cliniques Universitaires Saint-Luc le 20 novembre 1982.
D'autres types de greffes de pancréas, en particulier la greffe d'îlots, se développent, particulièrement pour les patients diabétiques de type 1 qui ont un diabète instable et présentent des comas fréquents. Le risque vital lié à de tels malaises peut être contrebalancé par la prise chronique de traitements immunosuppresseurs et l'injection intrahépatique de cellules béta ou d'îlots de Langerhans.