Clinique de l'arthrite débutante
Responsables:
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Pr P. Durez (email: patrick.durez@uclouvain.be)
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Dr M. Stoenoiu (email: maria.stoenoiu@uclouvain.be)
Un des défis principaux en rhumatologie est de détecter l'arthrite à un stade très précoce. Après avoir éliminé une urgence articulaire (arthrite infectieuse), il s'agit de confirmer le diagnostic de rhumatisme inflammatoire par la recherche d'une série de signes cliniques et la réalisation d'examens paracliniques (prise de sang, imagerie, etc. ). Le diagnostic différentiel est en effet très large. Ainsi, une oligoarthrite ou une polyarthrite évoluant depuis trois mois peut être une polyarthrite rhumatoïde (PR), une spondyloarthropathie (comme une spondylarthrite ankylosante, un rhumatisme psoriasique, une arthrite réactionnelle ou un rhumatisme associé à une maladie inflammatoire chronique du tube digestif), un rhumatisme systémique autoimmunitaire (comme un lupus érythémateux disséminé, une sclérodermie, un syndrome sec de Sjögren), une arthropathie microcristalline (comme la goutte ou la chrondocalcinose), etc. Enfin, certaines arthrites restent inclassables au terme d'un premier bilan, même très complet. On parle alors d'arthrite indifférenciée.
L'observation attentive et rapprochée des patients souffrant d'arthrite débutante est importante. L'évolution peut être progressive (dans 10% des cas), monocyclique (poussées entrecoupées de phases de rémission: 20% des cas) ou polycyclique (évolution par poussées sans véritables périodes de rémission: 70% des cas). Il est essentiel de ne pas masquer l'évolution d'une arthrite débutante par une corticothérapie, avant que le diagnostic soit confirmé, sous peine de brouiller définitivement les pistes.
Il est crucial de traiter la polyarthrite rhumatoïde le plus tôt possible car le taux de lésions osseuses (érosions ou de détérioration du cartilage) est de 50% si un traitement adéquat est instauré entre six et douze mois après le début des symptômes, alors qu'il est de 90% si la thérapeutique est démarrée après deux ans. Le même raisonnement est d'application pour les répercussions de l'arthrite sur la fonction locomotrice et la qualité de vie.
La Clinique de l'arthrite débutante offre aux malades les outils d'évalution les plus modernes (scores cliniques, biopsie synoviale par mini-arthroscopie diagnostique, imagerie par échographie, par résonance magnétique, etc. ). Les malades souffrant d'arthrite débutante peuvent éventuellement être inclus dans des protocoles permettant (par exemple) l'utilisation précoce de certaines thérapies biologiques, dont l'objectif principal est d'obtenir et de maintenir une rémission clinique prolongée.
Responsable |
Téléphone |
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Infirmière coordinatrice | Mme P. del Marmol | 0499 94 30 96 |
Coordination | Pr P. Durez, Dr M. Stoenoiu Consult. de rhumatologie |
02 764 29 92 |
Kinésithérapie | Mme M. Avaux | 0499 94 30 91 |
Revalidation | Dr V. Fraselle | 02 764 16 46 |
Ergothérapie | Mlle P. Hoellinger; Médecine Physique | 02 764 16 75 |
Assistante sociale | Mlle C. Blasson; Service social | 02 764 15 82 |
Secrétariat de consultation | prise de rendez-vous | 02 764 29 92 |
Coordination de la banque de données et des projets académiques | Mme G. Depresseux | 02 764 53 95 |
Coordination des protocoles cliniques | Mlle I. Faille | 02 764 93 90 |