Le Département technique

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Réorganisé en trois pôles (support, projets et exploitation), équipé de nouveaux outils et de nouveaux processus, le Département technique est prêt pour notre hôpital de demain.

En 2020, le Département technique s’est lancé dans un vaste projet d’optimisation. Patrick Gohy, Directeur, nous en dévoile les résultats.

Dans la foulée de l’étude d’optimisation menée par l’équipe d'optimisation, le Département technique a entamé un processus d’optimisation. « Même si nos clients internes étaient globalement satisfaits, une modernisation de notre organisation et la création de nouveaux outils étaient nécessaires, explique Patrick Gohy, Directeur du Département technique. Nous avons proposé à nos collaborateurs qui le souhaitaient de participer à cette réflexion, au sein de groupes de travail sur l’organisation, les priorités, les risques, les processus... »

Des équipes formées, équipées et impliquées

« Dès le début, nous avons mis le focus sur nos équipes, souligne M. Gohy. Des collaborateurs formés, équipés et impliqués sont les prérequis pour le bon fonctionnement de notre Département. »

Sans oublier la sécurité. « Nous avons analysé les besoins de nos techniciens en termes de sécurité et vérifié la conformité de tous les dispositifs sur lesquels ils interviennent. Sur la base de ces données, nous avons développé un système de gestion des risques. »

Des nouveaux outils

Le travail d’optimisation du Département a également débouché sur la mise en place de nouveaux outils. « Help Tech pour la gestion interactive des demandes via un système de tickets. Et SharePoint pour stocker, organiser, consulter et partager les informations. »

Mieux vaut prévenir que guérir

La digitalisation du suivi de la maintenance préventive est indispensable pour limiter les pannes.  « Tous les équipements de l’hôpital sont désormais identifiés par un QR code sur lequel se trouve l’historique des interventions ainsi que la check-list des actions d’entretien à entreprendre ».

« Nous sommes prêts pour relever les nombreux défis à venir, H2025 évidemment, mais aussi l’augmentation des coûts de l’énergie et des matériaux », conclut Patrick Gohy.

 

Des chiffres impressionnants

  • 209.509 m² de surfaces à gérer et à entretenir (Cliniques, IAE, Tour Franklin, Urgences, École de Santé Publique, parking, Résidence, Roseau…)
  • 220 groupes de ventilation (pulsion/extraction)
  • 600 tableaux électriques
  • Un réseau télélift de 5 km de rails avec 53 stations
  • 3 réseaux de transport pneumatique (télétube), soit 4300 m de tuyaux et 76 stations
  • Plus de 7.320 entretiens par an
  • 1.200 portes coupe-feu
  • 219 caméras
  • 300 portes avec lecteur à badge
  • 1.076 téléviseurs
  • Une moyenne de 20.000 demandes d’intervention par an

Le Centre de contrôle

Qui dit hautes performances médicales, dit aussi grande complexité technique et technologique. Or il n’y a pas de technique possible sans contrôle humain. Voilà pourquoi, depuis 45 ans, 24h /24 et 7j/7, le Centre de contrôle veille. Cette surveillance est très variée : contrôle des accès, électricité, gaz, ventilation, détection des incendies… Le Centre de Contrôle (qui fait partie du pôle support du Département technique) est aussi le point de chute de tous les appels de détresse, d’où qu’ils viennent et de quelques natures qu’ils soient. Il contribue ainsi à la sécurité des personnes et de la technique des Cliniques universitaires Saint-Luc et de l’ensemble du site de Louvain-en-Woluwe.

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