La recherche en obstétrique progresse

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De l'espoir pour les futures mamans en détresse

Sous la responsabilité du Pr Corinne Hubinont, Chef de Service associée en Obstétrique, différents projets de recherche sont menés à l'Unité de recherche en obstétrique. La poursuite et l'aboutissement des trois études développées ci-dessous dépendent en grande partie du mécénat.

Mieux contrôler l'accouchement prématuré

Le Dr Patricia Steenhaut étudie une forme particulière d'accouchement prématuré lié à une incompétence cervicale, c'est-à-dire à une ouverture précoce du col en l'absence de contractions. Lorsque cela arrive, le cerclage par voie vaginale et abdominale permet généralement de maintenir le col fermé.
Le Dr Steenhaut cherche à mieux comprendre les mécanismes qui débouchent sur des fausses-couches tardives et des accouchements prématurés en cas d'incompétence cervicale. Une telle avancée permettrait de développer des traitements et de prévenir les complications de ces grossesses à haut risque.

Budget nécessaire pour ce projet :
o Equipement et fonctionnement : 25.000 euros/an
o Technicienne de laboratoire à mi-temps : 20.000 euros/an

Tout savoir sur le placenta

L'équipe du Pr Frédéric Debiève, chef de Service adjoint en obstétrique, travaille de son côté sur la formation et la différenciation du placenta in vitro afin de mieux cerner la fonction du placenta dans certaines maladies qui surviennent durant la grossesse.

Budget nécessaire pour ce projet :
o Équipement et fonctionnement : 25.000 euros/an
o Technicienne de laboratoire à mi-temps : 20.000 euros/an
o Un postdoctorant temps-plein : 80.000 euros/an

Impact de la chimiothérapie sur la grossesse

La troisième étude menée par l'Unité de recherche en obstétrique porte sur la thématique Ğ cancer et grossesse ğ. Si un cancer survient pendant la grossesse, un traitement par chimiothérapie peut être administré dès la quatorzième semaine. Mais les médicaments ont un impact sur le foetus.
Le Dr Mina Mhallem Gziri, Résidente en Obstétrique, souhaite étudier l'impact des différentes drogues administrées lors de la chimiothérapie sur les cellules placentaires. Cela permettra de mieux comprendre le mécanisme des complications observées chez certaines patientes enceintes placées sous chimiothérapie.

Budget nécessaire pour ce projet :
o Équipement et fonctionnement : 25.000 euros/an
o Technicienne de laboratoire à mi-temps : 20.000 euros/an

La culture placentaire, une technologie méconnue

Les projets de recherche du Dr Mhallem et du Pr Debiève se basent sur la mise en culture du placenta. Cette technique, mise au point par le Pr Debiève pour sa thèse de doctorat, pourrait mener, à terme, à une meilleure compréhension des mécanismes menant à certaines fausses-couches et aux troubles de la croissance foetale due à un placenta mal formé. Hormis les équipes de l'Unité de recherche en obstétrique de Saint-Luc, peu de chercheurs maîtrisent cette technique très spécifique et difficile à mettre au point.

Plus d'informations

Tous ces projets sont menés sous la responsabilité du Pr Corinne Hubinont, chef de Service associée en Obstétrique.
Plus d'informations sur le Service d'obstétrique.

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Article rédigé par Géraldine Fontaine, extrait de la brochure trimestrielle "Les Echos de la Fondation Saint-Luc" n°27 - mars 2015 De l'espoir pour les futures mamans
en détresse