Mise au point des Cliniques universitaires Saint-Luc par rapport au drame de Schaerbeek
Date de publication
Suite aux informations qui circulent à propos de la tragique agression de deux policiers bruxellois, les Cliniques Saint-Luc tiennent à préciser ce qui suit :
- Le jeudi 10 novembre vers 11h, un homme, accompagné par 3 policiers, se présente au Service des urgences pour une prise en charge psychologique volontaire.
- 28 minutes plus tard et conformément aux protocoles en vigueur, cette personne est évaluée par une infirmière d’accueil et d’orientation pour la suite de sa prise en charge aux Services des urgences.
- Les policiers quittent le Service des urgences à ce moment-là sans avoir jamais informé les membres du personnel des Urgences de la dangerosité de la personne.
- La personne est ensuite placée en salle d’attente pour patienter avant sa prise en charge psychiatrique toujours conformément à la procédure.
- Une vingtaine de minutes plus tard, l’infirmière de l’Unité de crise venant chercher le patient constate que la personne a quitté la salle d’attente et ce, de son plein gré, avant d’avoir été évaluée psychiatriquement. L’évaluation psychiatrique n’a donc pas pu avoir lieu.
Les Cliniques tiennent à rappeler que tout patient qui se présente aux Urgences est libre de les quitter à son initiative sauf s’il s’inscrivait dans le cadre d’une surveillance policière continue, ce qui n’était pas le cas dans le cadre de cette admission. Aucune consigne n’a été donnée par les autorités compétentes.
Les Cliniques universitaires Saint-Luc s’associent pleinement au deuil et adressent leurs condoléances aux proches de la victime de ce drame. Elles souhaitent également un prompt rétablissement au policier blessé.