Centre labio-palatin

La fente labiopalatine concerne un enfant sur 1000. Les garçons sont en moyenne deux fois plus concernés que les filles. Chaque année, près de 70 nouveaux cas sur les 150 recensés en Belgique sont pris en charge par le Centre labiopalatin de Saint-Luc.

Le Service de chirurgie plastique opère les enfants nouveaux-nés porteurs de fentes labiales ou palatines de gravité diverse. Environ 70 nouveaux-nés par an voient ainsi leur malformation labiale et nasale corrigée en période post natale immédiate. Si l'enfant est porteur d'une fente palatine, celle-ci est généralement opérée à l'âge de 3 mois. Tous les enfants sont ensuite pris en charge jusqu'à la fin de leur puberté par une équipe multidisciplinaire rassemblée autour du Centre Labio-Palatin : des médecins spécialistes en chirurgie plastique, en chirurgie maxillo-faciale, en orthodontie et en ORL y examinent, à un rythme régulier d’une ou deux fois par an, les petits patients pour déceler et corriger les séquelles tardives éventuelles de la malformation faciale initiale qui peuvent être audiologiques, phologiques, dentaires ou psychologiques.

  • La fente labiale correspond à une interruption de la lèvre supérieure, associée ou non à une fente de l’arcade dentaire (le demi-cercle composé des dents disposées côte à côte sur la mâchoire). La narine du même côté de la fente labiale est parfois élargie.
  • La fente palatine se situe sur le palais. Celui-ci est constitué de deux parties: l’os, à l'avant, et le voile constitué de muscles, à l'arrière. La fente palatine concerne soit le voile, soit l’entièreté du palais, mais ne touche pas l’arcade dentaire.
  • La fente labio-palatine touche la lèvre, l’arcade dentaire et tout le palais. Elle peut apparaître d’un seul côté du visage ou des deux : il s’agit alors d’une fente bilatérale.

En savoir plus sur le Centre labio-palatin des Cliniques universitaires Saint-Luc

Pour aller plus loin

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Un centre pour retrouver le sourire

Les fentes labio-palatines, aussi appelées « becs-de-lièvre », étaient autrefois synonymes de moqueries et d’isolement social. Mais des traitements existent désormais. À saint-Luc, un centre est dédié à cette tâche.

Article dans le Saint-Luc Magazine n°8 (avril - mai 2010)