Un hôpital génère de nombreux déchets, des plus courants (papiers et cartons) aux plus dangereux (les déchets radioactifs). A Saint-Luc, 27 filières différentes permettent de gérer ces déchets. Des firmes comme Recupel, Bebat ou Canon gèrent les déchets électroniques, les lampes, les piles et les encres d’imprimantes ; le Service de dosimétrie et de radioprotection de l’UCLouvain traite les déchets nucléaires ; les déchets de soins (aiguilles, lames de scalpels, compresses infectées) sont incinérés ; les médicaments et les produits d’anesthésie sont traités via des canaux spécifiques. Le linge déclassé est quant à lui collecté par une organisation humanitaire. « Nous avons également investi dans le Solido, un compacteur de plastique et PMC pour réduire le volume de nos déchets (un container par semaine au lieu de six auparavant) », ajoute le Directeur logistique. 460.000 consultations, 40.000 échographies, 38.000 hospitalisations, 20.000 interventions chirurgicales chaque année, 5.700 membres du personnel. Des chiffres qui donnent le vertige, surtout si l’on envisage la quantité de déchets et l’impact environnemental qu’une telle activité peut générer… Les Cliniques mettent tout en œuvre pour limiter leur empreinte carbone et développer une stratégie toujours plus verte.

Depuis quelques mois, les reliefs de repas servis dans les restaurants du personnel et des visiteurs sont transformés en méthane par un procédé de bio-méthanisation. Ce que les patients ne mangent pas est traité via un flux différent et incinéré car considéré comme potentiellement infecté. »